Parution de Le moana nui des polynésiens


Vient de paraître l’oeuvre Le moana nui des polynésiens : un monde divin propice aux exploits héroïques, publiée en deux tomes chez l'Harmattan dans la collection Cirmaios.

La culture ancestrale lie les Polynésiens entre eux et détermine leur rapport au monde qui se transforme. Elle ne constitue pas une structure figée : elle représente un effort spécifique de compréhension de l'univers et un effort de « socialiser » la nature et leur environnement hors du commun, le Grand Océan. Les ancêtres des Polynésiens ont eu des réponses appropriées à leur conception de l'univers. Le regain d'intérêt, la réhabilitation des langues régionales ont permis de mieux appréhender les modes de vie ancestraux du fait que les ancêtres structuraient, comme les hommes d'aujourd'hui, leur environnement à l'aide de catégories linguistiques propres à leur groupe.

L’auteur, Christine Perez, est maître de conférence en histoire des mondes anciens et médiévaux à l’Université de Polynésie Française à la retraite, poursuit ses études comparatives sur l’histoire des peuples du triangle polynésien et ceux du monde méditerranéen antique. 

Tome 1

Le tome 1 concerne le Grand Océan, qui a toujours occupé une place de premier plan dans l’imaginaire comme dans la vie des insulaires. L’eau, celle du Moana Nui, l’eau douce des rivières et des sources, l’eau des larmes recueillies rituellement, l’eau foetale, divinités de l’eau, menaces du deluge, autant d’éléments qui se prêtent à une anthropomorphisation qui s’exprime dans le vocabulaire. L’élément liquide donne naissance à une « pépinière » de héros, c’est une véritable « fabrique » à héros, hommes et femmes, qui interagissent au quotidien entre le monde divin et humain, laissant dans la tradition orale des « res gestae » que chaque île, chaque archipel, s’approprie à sa manière.

Tome 2

Le tome 2 concerne la culture ancestrale, qui lie les Polynésiens entre eux et détermine leur rapport au monde qui se transforme. Elle ne constitue pas une structure figée : elle représente un effort spécifique de compréhension de l’univers et un effort de « socialiser » la nature et leur environnement hors du commun, le Grand Océan. Les ancêtres des Polynésiens ont eu des réponses appropriées à leur conception de l’univers. Le regain d’intérêt, la réhabilitation des langues régionales ont permis de mieux appréhender les modes de vie ancestraux du fait que les ancêtres structuraient, comme les hommes d’aujourd’hui, leur environnement à l’aide de catégories linguistiques propres à leur groupe.

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